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  • 26/10/2018

    Principe du crédit vendeur : ou comment acheter une pharmacie avec moins d'apport !

    La pratique du crédit vendeur, qui semblait disparue depuis plusieurs décennies, semble repointer le bout de son nez. Celle-ci permet au vendeur d’aider à la vente de son officine en re-prêtant une partie des fonds issus de la vente à son acquéreur. Ces fonds sont considérés comme ses fonds propres, et viennent donc augmenter le total des fonds propres qu’il propose aux banques pour sécuriser son emprunt.

     

    Par exemple, pour vendre sa pharmacie 1 million d’euros (1000k€), le vendeur va accorder un crédit vendeur de 100k€ sur 5 ans. Il encaissera donc 900k€ lors de la vente, et 100k€ au bout des 5 ans… si tout va bien pour le repreneur ! L’acheteur qui n’avait qu’un apport personnel de 50k€, pourra augmenter son apport des 100k€ prêtés par le vendeur. Il pourra donc se présenter aux banques avec 150k€, confiant dans le fait qu’elles suivront ce montage audacieux.

     

    En effet, psychologiquement, la pratique du crédit-vendeur est rassurante autant pour l’acheteur que pour le banquier. Il témoigne dans la confiance qu’a le vendeur dans la pérennité de son affaire, ainsi que dans le sérieux de son successeur.

     

    Dans un prochain texte à venir, nous expliquerons qu’un coup de pouce fiscal est venu soutenir la pratique du crédit-vendeur.